COB: Collège Ostéopathique de Bordeaux


Par : Hélène DUSSION  −  Soutenu publiquement : Juin 2018 à Bordeaux  …  Mention «Très Bien »

college osteopathique bordeaux Carte visite ostéopathe Do Helene DUSSION CONCLUSION

I.Conclusion
IV.1.Réponse à l’hypothèse d’étude

L’hypothèse de départ était :
« Une approche ostéopathique crânienne peut-elle améliorer l’aptitude de concentration d’un enfant atteint d’autisme. Et ainsi améliorer la qualité de ses relations ? »

Il a été démontré dans ce mémoire qu’une prise en charge ostéopathique permettait d’apaiser les enfants à court terme, il en en découle une plus grande disponibilité à la suite des séances. Ainsi les enfants étant plus disponibles, ils sont plus à même de se concentrer, et donc plus aptes à interagir avec autrui.

En agissant sur la sphère crânienne, nous permettons à l’enfant de trouver une sérénité (même si dans notre étude elle ne semble que temporaire) et ainsi d’avancer dans son parcours de vie.

IV.2.Place de l’ostéopathie dans la prise en charge de l’autisme

La méthodologie de réflexion de l’ostéopathe est basée sur les rapports et les relations entre les différentes parties du corps humain qui doivent rester équilibrées entre elles (principe d’homéostasie).

L’ostéopathie se définit comme une médecine manuelle, s’intéressant aux troubles fonctionnels du corps humain. Toute restriction de mobilité est susceptible d’entrainer une déséquilibre venant altérer l’état de santé. L’ostéopathe traitera les structures directement en lien avec le trouble autistique par le biais des techniques crâniennes.

Cependant, dans sa vision globale, l’ostéopathe ne saurait se limiter à la seule mise en place de ces techniques. Dans un contexte ostéopathique il serait préférable d’appréhender le patient dans sa globalité, et traiter l’ensemble du corps en plus des techniques réalisées lors de l’étude.

De plus l’ostéopathie est décrite comme une pratique manuelle où l’on acquière une sensibilité palpatoire, c’est-à-dire un toucher précis et minutieux qui permet de diagnostiquer les déséquilibres corporels de façon douce et indolore. Ce qui confirme la place de choix que peut avoir cette profession auprès de la personne autiste, puisque comme décrit dans de nombreux ouvrages l’autisme est une forme de sensibilité. Nous sommes donc deux personnes qui interagissent par le biais de la sensibilité.

L’ostéopathie serait ainsi un acteur majeur du parcours de santé d’une personne.

IV.3.Ouverture

Nous ne sommes qu’aux balbutiements des études sur l’autisme. Comme dit précédemment, les recherches et ouvrages sur le sujets sont peu nombreux, et ceux liant l’ostéopathie à l’autisme quasi inexistants. Nous avons tout à découvrir, un monde entier de possibilités, d’avancées s’ouvre à nous.

Au vu des limites et des nouveaux questionnements que montre cette étude, il serait intéressant de la poursuivre. Il pourrait notamment être approprié de mettre en place des séances plus rapprochées. Nous pourrions par exemple réaliser une séance par semaine sur un certain temps, puis les espacer suivant les besoins de l’enfant. De plus il pourrait être envisagé de créer des partenariats, afin que les ostéopathes interviennent dans des centres spécialisés, comme les IME, où les enfants reçoivent des interventions pluridisciplinaires paramédicales (ergothérapie, orthophonie, sophrologie, …). Cela permettrait une prise en charge globale de l’enfant et un échange interdisciplinaire avec les autres professionnels de santé. Ainsi l’ostéopathe pourrait au mieux s’adapter à l’enfant et ses besoins.

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